La photo du mois : le retour

Notre rubrique « La photo du mois » est tombée quelque peu en désuétude faute d’envois de la part de nos sociétaires. C’est dommage car elle avait donné lieu à quelques images sympathiques qui offraient matière à contemplation, à réflexion, ou bien encore à sourire. En témoignent les quelques exemples ci-dessous.

Il m’a semblé qu’il n’était pas inintéressant de la remettre à l’ordre du jour. Et s’il est sans doute présomptueux de vouloir tenir une fréquence mensuelle, je lance un appel à tous nos membres pour nous envoyer leurs prises de vue préférées afin d’alimenter ce « retour de rubrique ». Nous la mettrons à jour au fur et à mesure des livraisons. N’hésitez pas ensuite à accompagner vos images avec quelques lignes de commentaire si vous le jugez souhaitable.
Alors sans attendre, adressez vos meilleures photos à sfu@urbanistes.com (format .jpg de préférence). Le bureau de la SFU examinera vos envois avec un sens critique affûté, non dénué de bienveillance cependant, avant de les publier.

Pour cette première reprise, je vous propose une photo des toits de Paris sur laquelle on aperçoit en arrière-plan le nouveau Palais de justice. Prise depuis le XVème arrondissement, elle me paraît illustrer le récent débat sur le dépassement du « plafond » parisien et renvoie notamment à la question de silhouette urbaine, soulevée depuis quelques années à l’occasion des premières images publiées à propos de la tour Triangle. Et, en effet, il semble que si l’on souhaite « crever le plafond » il n’est pas interdit d’engager une réflexion plus globale sur les endroits où il est intéressant de le faire, et sur comment on le fait. À l’examen de cette photo, si les reflets du soleil couchant sont évocateurs de la lumière particulière de « l’heure bleue », on ne peut s’empêcher de penser que le Renzo Piano Building Workshop nous a déjà proposé volumétries plus complexes et modénatures de façade plus subtiles. Pour se hausser à ce point au-dessus du vulgum aedificium, il n’aurait pas été inutile d’élaborer une réponse plus aboutie à ces questions.

Bruno Feracci, vice-président de la SFU délégué à la communication