Urbanisme
Une définition : « Ensemble des sciences, des techniques et des arts relatifs à l’organisation et à l’aménagement des espaces urbains, en vue d’assurer le bien-être de l’homme et d’améliorer les rapports sociaux en préservant l’environnement. »
Une science de l'action
Cette vaste définition donnée par le Centre national de ressources textuelles et lexicales du CNRS (CNRTL) nous parait très juste, car elle contient tous les aspects, techniques, humains et d’organisation spatiale de l’urbanisme. L’urbanisme, comme l’indique la construction du mot, c’est la science de tout ce qui relève de la ville.
Mais qui peut maîtriser la somme de toutes ces connaissances ? Probablement personne. Les professionnels de l’urbanisme ont toujours plusieurs compétences urbaines, mais ils ne les ont jamais toutes. Plutôt que la somme des techniques, des arts et des sciences, ils en maîtrisent l’entrecroisement. Etant donné son étendue, l’urbanisme reste une discipline ouverte, par et vers la recherche et les techniques nouvelles, par et vers d’autres professions, par et vers la coopération et la concertation citoyennes.
Une éthique
La définition du CNRTL assigne aussi une finalité éthique à l’urbanisme. Car l’urbanisme n’est pas seulement un ensemble de techniques, il a une visée transformatrice, il cherche dans son domaine – celui de l’organisation des territoires en vue d’y accueillir et d’y permettre le développement des activités humaines – à faire le monde meilleur. A sa naissance, il y a un peu plus de cent ans, l’urbanisme répondait aux questions posées par les métropoles contemporaines. Il s’agissait « d’assurer le bien-être et d’améliorer les rapports sociaux » dans cette nouvelle géographie. Cet objectif est toujours le fondement de son action. Et l’urbanisme a élargi sa réflexion en prenant en compte d’autres problématiques dont celle de la préservation de l’environnement.
Pour la SFU cette dimension humaniste de l’urbanisme est essentielle, indispensable, incontournable.