La SFU arpente Paris Rive Gauche

Juste après l’assemblée générale de la SFU qui s’est tenue vendredi 9 février à l’Atelier de l’Arsenal, une délégation d’une dizaine de sociétaires a visité Paris Rive Gauche, nouveau quartier aménagé le long de la Seine, à l’est de la capitale, entre la gare d’Austerlitz et la commune d’Ivry-sur-Seine.

La découverte de cette opération phare – le plus vaste aménagement parisien depuis Haussmann (130 ha) – a démarré à la maison des projets située devant l’ancienne usine d’air comprimé Sudac devenue l’Ecole d’Architecture du Val de Seine. Autour d’une grande maquette du quartier, une jeune urbaniste de la SEMAPA (Société d’Etude, de Maîtrise d’ouvrage et d’Aménagement Parisienne) a présenté les nombreuses spécificités de Paris Rive Gauche, insistant sur la complexité de cette opération démarrée il y a plus de 30 ans et toujours en cours. Elle a notamment évoqué la construction d’une grande partie des immeubles et de l’espace public sur le faisceau de voies ferrées de la gare d’Austerlitz, la gestion du temps long qui a nécessité le découpage du territoire en plusieurs tronçons (chacun étant représentatif des usages et des priorités du moment), l’effort de mixité sociale et fonctionnelle (20 000 habitants, 60 000 emplois, 30 000 étudiants et chercheurs), la création de la longue et large Avenue de France, la délicate couture avec les anciens quartiers du 13ème arrondissement (la rue du Chevaleret est située une dizaine de mètres en contrebas) et la tentative d’aménager une liaison douce avec Ivry-sur-Seine en s’affranchissant des infrastructures.

Après cet exposé, les sociétaires ont posé de nombreuses questions concernant l’acquisition des terrains à la SNCF, le budget global de l’opération, l’opportunité non retenue de déplacer la gare d’Austerlitz pour faciliter l’aménagement du quartier, la proportion des espaces publics, des espaces verts, la vie des commerces…

Au cours de la balade urbaine qui a suivi, l’équipe SFU a découvert les récents immeubles en bois aux abords de la rue Watt, les tours Duo de Jean Nouvel à la verticale du Périphérique, le jardin Abbé Pierre imaginé par l’agence Ah-Ah Paysagistes, les Grands Moulins reconvertis en université par Rudy Ricciotti et le secteur Masséna que Christian de Portzamparc a coordonné selon le principe de l’îlot ouvert.

Au cours de la balade urbaine qui a suivi, l’équipe SFU a découvert les récents immeubles en bois aux abords de la rue Watt, les tours Duo de Jean Nouvel à la verticale du Périphérique, le jardin Abbé Pierre imaginé par l’agence Ah-Ah Paysagistes, les Grands Moulins reconvertis en université par Rudy Ricciotti et le secteur Masséna que Christian de Portzamparc a coordonné selon le principe de l’îlot ouvert.

Le temps a hélas manqué pour poursuivre cette joyeuse déambulation au-delà de la Bibliothèque François Mitterrand, jusqu’au nouveau siège du Monde et la toute nouvelle rue David Bowie.