L’accueil des migrants dans les villes : documents et contributions

Mise à jour :  23 novembre 2021

De façon à permettre à chacun d’aborder le prochain RENDEZ-VOUS de la SFU – qui se tiendra le 29 novembre prochain et portera sur l’accueil des migrants dans les villes – en disposant de données permettant une première approche de cette question difficile, nous signalons à votre attention divers documents et contributions : 

  1. un rapport d’étude du « think tank » la Fabrique de la Cité, qui rend notamment compte d’expériences conduites en Allemagne et en Suède pour l’accueil des demandeurs d’asile,
  2. une contribution de Jacques VIALETTES, président d’honneur de la SFU, qui s’est intéressé au vocabulaire utilisé quand on aborde cette question, et aux divers néologismes qu’elle suscite. Dans un exercice de sémantique tout à fait instructif,  il nous  propose d’examiner leur sens,  et notamment les déplacements, voire les retournements, de ce sens auxquels ils donnent lieu.
  3. divers documents proposés par Chantal GUILLET, secrétaire générale de la SFU, qui introduira le débat du 29 novembre. Ils présentent des actions en faveur des réfugiés (ou en tout cas des populations qui souhaiteraient avoir trouvé, en France ou plus largement en Europe, un refuge) menées au niveau institutionnel en France et en  Europe.

Si vous souhaitez apporter votre propre contribution, n’hésitez pas à nous la faire parvenir, nous la publierons dans cette rubrique.

Bonne lecture !

1. VILLES EUROPÉENNES ET REFUGIÉS _ Rapport d’une étude réalisée par la Fabrique de la Cité

Créée par le groupe VINCI, son mécène, en 2010, la Fabrique de la Cité est un « think tank » dédié à la prospective et aux innovations urbaines : dans une démarche interdisciplinaire, des acteurs de la ville, français et internationaux, se rencontrent pour réfléchir aux bonnes pratiques du développement urbain et pour proposer de nouvelles manières de construire et reconstruire les villes.

La Fabrique de la Cité est un fonds de dotation, dédié de ce fait à la réalisation d’une mission d’intérêt général. L’ensemble de ses travaux est public et disponible sur son site et son compte Twitter.

Laurent VIGNEAU, co-président de la Société Française des Urbanistes est membre du Comité d’orientation qui a la charge d’élaborer et de proposer les lignes directrices du projet de recherche de La Fabrique de la Cité.

En janvier 2018, la Fabrique de la Cité publiait les conclusions d’une étude intitulée Villes européennes et réfugiés, Un laboratoire du logement abordable et de la résilience urbaine.  

 

Centrée sur le problème du logement, l’étude aborde la question de l’accueil des réfugiés dans les villes européennes particulièrement touchées par le phénomène migratoire, et plus particulièrement les villes allemandes et suèdoises : l’Allemagne a reçu 890 000 demandeurs d’asile en 2015, tandis que la a Suède est le pays européen comptant le plus grand nombre de demandeurs d’asile par tête.

Pour prendre connaissance du rapport final de cette étude :

https://www.lafabriquedelacite.com/wp-content/uploads/2018/09/Fabrique_refugies_WEB_VF-BD.pdf

 

 

 

 

 

2. L’ENFERMEMENT DES VOYAGEURS PAUVRES DANS LES PROVINCES – Jacques VIALETTES, président d’honneur de la SFU

La Société Française des Urbanistes nous propose de réfléchir à l’inclusion des migrants dans les territoires, emboitant le pas à un certain nombre d’initiatives européennes, associatives, ou nationales qui usent de vocables similaires. On retrouve ces mêmes mots dans de nombreux propos politiques ou dans des articles de journaux. 

Que signifie exactement cette expression ? 

Après avoir travaillé pendant une trentaine d’années dans le domaine de la Politique de la Ville (qui concernait l’action sociale dans des secteurs peu urbains), puis pour la rénovation urbaine (qui consistait surtout à démolir des immeubles) dans le cadre de politiques partenariales (qui étaient des actions de l’Etat) et dans des cadres contractuels (qui n’engageaient que des obligés à la recherche de financements) pour des projets de ville (qui étaient des programmes politiques) avec des chefs de projet (qui étaient plutôt des sous-chefs et s’occupaient de tout(1) sauf des projets), j’ai déjà entendu parler et vu écrire ou même écrit moi-même (sous la contrainte) des mots comme ceux que je viens de citer, ou bien comme intégration ou territoire. On n’avait pas encore le droit de dire des mots comme immigré ou immigration, on ne parlait pas encore de migrant, migration évoquait les départs en vacance et inclusion était encore réservé à la bijouterie ou à la géologie.

Tout de même je peux dire que j’en connais un rayon en matière de néologisme(2) ! C’est une expertise indispensable à l’exercice de la profession d’urbaniste. Certains se contentent d’user de leur expertise des mots clefs pour les placer aux endroits bien choisis dans les appels à projet ou les discussions avec Monsieur le Maire ou Madame la sous-préfète. Bien que ce soit moins rentable, j’ai toujours préféré continuer à parler et à écrire le français que j’avais appris à l’école en le précisant petit à petit à bon escient, me méfiant toujours des mots soudainement apparus et encore plus de ceux qui changent de sens et que tout le monde semble trouver évidents. Pour les comprendre,  depuis internet, le CNRTL(3) a ma préférence bien qu’il n’ait pas jugé bon d’adapter sa présentation aux écrans des téléphones ni de simplifier son arborescence. D’ailleurs ce site manifeste un peu de retard, il ne fait pas la course avec les dictionnaires commerciaux pour l’intégration des derniers mots à la mode ; pour qui s’inquiète de comprendre la signification réelle des derniers néologismes à la mode c’est plutôt un avantage, en particulier pour analyser les néologismes par déplacement de sens, par imprécision, voire par retournement de sens(4). En effet, le sens nouveau du mot ne figure pas dans la lexicographie ; se dévoile alors d’autant mieux, grâce aux définitions d’origine, tout ce que croit masquer le néologisme ; car le néologiste par déplacement procède souvent par dénégation : il vole un mot et masque son sens premier, croyant ainsi transformer la réalité. Ça ne fonctionne pas bien, ce qu’on a voulu masquer ressurgit. Alors souvent, en matière de politiques publiques où les néologistes sont légion, leurs petites escroqueries linguistiques traduisent les apories du raisonnement et préfigurent les ratages ou les faillites des actions ainsi baptisées.

Voyons la politique « d’intégration » des populations d’Afrique du nord  immigrées en France (on disait seulement « l’intégration »). Il se disait chez les esprits critiques que l’intégration avait été posée dans les années 1980 comme un objectif de politique publique plus respectueux de l’individu que l’assimilation(5), alors que c’était seulement un objectif moins ambitieux et que la « société inclusive(6) » prônée aujourd’hui sous ses dehors universalistes poursuivait la course à la baisse des objectifs en demandant seulement que les immigrés soient dans la société. C’était en fait beaucoup plus grave qu’un manque d’ambition. Les significations premières de ces mots nous le révèlent.

En laissant de côté la signification mathématique  très spécialisée, passons à la deuxième définition de l’intégration, de loin la plus développée :

B. - Action d'incorporer un ou plusieurs éléments étrangers à un ensemble constitué, d'assembler des éléments divers afin d'en constituer un tout organique ; passage d'un état diffus à un état constant ; résultat de l'action.

C’est le sens qui nous intéresse, il est précisé et illustré dans différents domaines, de l’histoire antique à l’économie politique en passant par l’administration Puis vient ceci :

Domaine de la sociol. Phase où les éléments d'origine étrangère sont complètement assimilés au sein de la nation, tant au point de vue juridique que linguistique et culturel, et forment un seul corps social.

Cette signification est bien antérieure aux années 1980 puisqu’illustrée par une citation d’un livre du général de Gaulle en 1959.

Je reviens vers l’assimilation pour préciser ma découverte :

4. En SOCIOL. ,,Processus par lesquels un groupe social modifie les individus qui lui viennent de l'extérieur et les intègre à sa propre civilisation“. (FOULQ.-St-JEAN 1962).

Donc dans les années 1980 les politiques publiques socialistes ont opposé l’intégration à l’assimilation, alors qu’il s’agissait de deux processus nécessairement conjoints, l’intégration concernant le corps social (« l’ensemble constitué ») tandis que l’assimilation modifie l’individu dans sa relation au groupe social(7). L’effacement de l’un des termes du processus décrit par avance les échecs de  la politique publique d’intégration de l’époque. Cet aveuglement était-il volontaire ?

Voyons maintenant l’inclusion. Rencontrer ce mot en urbanisme ou en politique m’agace particulièrement car il me parait utilisé en permanence à contresens. J’ai à l’esprit l’inclusion géologique d’un cristal dans une roche amorphe (ou l’inverse) ou l’inclusion d’une pierre dans un bijou. Dans tous les cas la métaphore sociale me parait très douteuse puisqu’elle désigne précisément l’absence de participation au tout, l’isolement et l’enfermement. Le CNRTL confirme mes connaissances :

Inclure : 

Mettre, comprendre quelque chose dans autre chose qui le contient.

Inclus : 

Qui est contenu, enfermé, compris dans quelque chose.

Inclusion :

A. − Action d'inclure ; résultat de l'action. La bouche toujours fermée, toujours serrée en dedans, jusqu'à l'inclusion des lèvres, était inflexible (BLOY, Femme pauvre,1897, p. 132)

B. 1. État d'une chose incluse naturellement ou accidentellement dans une autre.    2. Présence d'un corps étranger dans un ensemble homogène auquel il n'appartient pas ; p. méton., ce corps lui-même.

Inclusif :

Présence d'un corps étranger dans un ensemble homogène auquel il n'appartient pas ; p. méton., ce corps lui-même.

C’est bien ce que je craignais, l’usage actuel de ces mots est un néologisme qui opère pratiquement un retournement complet de la signification initiale du mot. Pour tout un chacun aujourd’hui l’« inclusivité(8) » évoque l’ouverture alors qu’elle décrit la fermeture, elle évoque aujourd’hui une pleine participation au corps social, alors qu’elle désigne au contraire définitivement l’étrangeté. Si  là aussi le mésusage des mots prédit l’avenir, c’est un avenir bien sombre qui attend globalement toutes nos politiques sociales qui ne jurent que par l’inclusion !

Mais pourquoi mes confrères et consœurs de la SFU veulent-ils ou veulent-elles enfermer les migrants ? Et ces migrants, dont tout le monde parle tout le temps, qu’est-ce que c’est ? En toute logique il s’agit de quelqu’un qui migre : 

Migrant :

(Travailleur) migrant. Individu travaillant dans un pays autre que le sien. Synon. immigré. Faciliter la circulation des travailleurs migrants en créant un passeport de travail (Pt manuel Conseil Eur., 1951, p.47). Pour la plupart, les migrants sont venus en France dans l'espoir de percevoir des salaires plus élevés que ceux auxquels ils peuvent prétendre dans leur patrie (Giraud-Pamart Nouv.1974).

− P. ext., subst. Personne effectuant une migration. Ces migrants [les «vacanciers»] sont de plus en plus nombreux (BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 377).

Migrer : 

Effectuer une migration. Les oiseaux qui migrent sur une vaste zone obéissent (...) aux changements des conditions physiques (Hist. gén. sc.,t.3, vol.2, 1964, p.693). Le follicule se rompt et libère l'ovule qui va migrer dans les trompes (QUILLET Méd.1965, p.482).Il semble bien que le pétrole migre en dispersion dans l'eau (Énergie1979).

Migration : 

Déplacement d'une personne, d'un animal ou d'une chose. 

A. − Déplacement de personnes d'un lieu dans un autre, en particulier d'un pays (émigration) dans un autre (immigration) pour des raisons politiques, sociales, économiques ou personnelles, et qui est le fait soit d'une population entière, soit d'individus s'intégrant dans un phénomène de société plus large. 

− En partic.

• Déplacement de personnes pour des raisons professionnelles, d'un pays dans un autre ou d'une région dans une autre à l'intérieur d'un même pays, temporairement ou définitivement.

• Déplacement en nombre de personnes, du domicile au lieu de travail et vice-versa, chaque jour ou chaque semaine.

• Déplacement massif de personnes vers des lieux de loisirs, de vacances.

Etc.

Le substantif ou l’adjectif migrant, le plus souvent au pluriel, désigne de la façon la plus générale qui soit des personnes (ou des animaux par ailleurs) qui se déplacent de façon groupée, qu’il s’agisse d’un groupement de fait ou d’un groupement constitué. Le migrant n’est donc pas une personne considérée comme telle, c’est plutôt l’unité de base de la migration. Du travailleur migrant, on en sait un peu plus, il travaille, mais il n’est pas non plus une personne, sans mépris aucun, c’est l’unité de base d’une étude économique, il existe plutôt au pluriel.

Au sens premier sont aussi des migrants tous les voyageurs groupés, les vacanciers, les travailleurs saisonniers, les réfugiés, les exilés (volontaires ou contraints), les immigrants, les émigrants, les expats (ah non, ils ne semblent pas être dans la définition actuelle, tiens pourquoi ?), les touristes (non plus pourquoi ?), en fait sont aujourd’hui désignés comme  migrants les voyageurs en général, mais seulement les plus pauvres, les étrangers, mais seulement en provenance de certaines régions du monde …

Alors pourquoi ce mot trop général est-il utilisé  pour définir des groupes d’individus cibles d’actions sociales ou objet de politiques publiques ? Il est manifestement inadapté puisqu’il semble bien plus vaste que la population visée qu’il généralise à l’excès. D’ailleurs existe-t-il vraiment des migrants ? En dehors du décompte des déplacements groupés, à qui peut-on dire : tu es un migrant ? 

Qui se définit ainsi ? Probablement personne. Même les quelques peuples qui migrent encore, comme le font des oiseaux ou comme le faisaient les chasseurs cueilleurs  pour ajuster leur vie à un environnement saisonnier, ne se voient certainement pas comme des migrants : leur domaine est simplement plus vaste et plus changeant, mais comme nous et comme ceux que vous appelez migrants, ils ont une culture, un ou plusieurs lieux d’origine, un groupe social, et quand ils voyagent, une provenance, une destination.

À quoi peut bien servir un néologisme qui déplace le sens d’un mot par généralisation excessive ? À ne pas dire les choses ?  A signifier son incapacité à dire(9) ? Peut-être à prédire une vérité attendue : tous migrants, disponibles, sans attaches et sans culture, échangeables, quelle horreur, mais certains n’en rêvent-t-ils pas ? ?

Parfois les « migrants » des politiques et des associations spécialisées me semblent être comme « les pauvres » des dames patronnesses du XIXème siècle. C’était très inclusif aussi !  Le rôle de la SFU est de réfléchir un peu plus, malgré son grand âge. 

Je ne m’attarderai guère à la définition de territoire :

Territoire :

B. − [En rapport avec une collectivité hum.] 

1. Étendue de la surface terrestre où est établie une collectivité humaine. Territoire des Eskimos, des Touaregs ; étendue, fertilité d'un territoire. L'homme social (...) voit (...) la famille se changer en tribu, la tribu en cité, la cité en nation ; les tentes s'abritent derrière des murailles ; les territoires se déterminent par des bornes (LACORD., Conf. N.-D., 1848, p. 202). Les chasseurs ont besoin de territoires plus étendus que les agriculteurs et les bergers évolués (LOWIE, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 22).

Voilà encore un terme extrêmement général qui a son utilité  mais qu’il est absolument inadmissible d’utiliser pour désigner des lieux connus, précis, avec des limites, une culture, une histoire, une population, sauf à marquer son ignorance (pour les nombreux politiques qui connaissent mal la géographie(10)) ou bien sa volonté de nivellement, avec le même sous-entendu de violence extrême, de dépersonnalisation, que migrant.

En conclusion :

Je ne souhaite pas que la SFU contribue à l’enfermement des voyageurs pauvres dans les provinces et encore moins à l’inclusion des migrants dans les territoires(11). Je souhaite qu’elle fasse son travail de société savante pour participer à la construction d’un monde meilleur.

Jacques VIALETTES – septembre 2021

 

Notes :

(1) Comme souvent les sous chefs, mais qui chantera leur gloire ?

(2) Et encore n’ai-je pas évoqué le développement durable, gagnant-gagnant, l’empouvoirement, les espaces partagés et tout le toutim.

(3) Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales : www.cnrtl.fr 

(4) Par exemple «  l’espace partagé » n’est jamais découpé en parts comme doit l’être tout objet concret partagé. Dans la nouvelle doxa urbanistique on désigne au contraire ainsi un espace commun, collectif ou indivis. La voirie partagée a donc une dimension religieuse, elle est comme une foi partagée, une idée partagée. Reste pour les cyclistes et les piétons à espérer que les automobilistes et les chauffeurs de poids lourds partagent cette foi.

(5) Voir Causeur du mois de septembre, page 64

(6) Rapport Tuot à J.M Ayrault, Premier ministre, « La Grande Nation : pour une société inclusive »

(7) L’assimilation ne vise pas l’individu dans son identité individuelle comme cela a été beaucoup trop dit, tant par ses opposants que par certains de ses thuriféraires.  L’assimilation et l’intégration sont des phénomènes mutuels qui transforment nécessairement le corps social. C’est comme l’intégration paysagère : les nouveaux éléments transforment nécessairement le paysage, ils ne s’y opposent pas mais n’y sont pas non plus cachés, ils s’assimilent aux éléments du paysage et en retour le paysage qu’ils contribuent à transformer les intègre.

(8) Le CNRTL indique : Erreur - Cette forme est introuvable !

(9) « Tu vois ce que je veux dire ? Ouais, je vois ce que tu veux dire ». Le fonctionnement du néologisme par généralisation est parfois très basique.

(10) Voir l’article de Marianne cet été.

(11) Ce qui serait encore pire, parce qu’être voyageur pauvre c’est déjà être quelqu’un et une province c’est déjà quelque part, tandis qu’être migrant c’est n’être personne et les territoires c’est nulle part.

3. Documents signalés par Chantal GUILLET :

– le label « Territoires d’intégrations » mis en place par la Délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés,

– une communication de la Commission européenne au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et Comité des Régions, sur les actions menées en matière de politique migratoire de l’UE comme sur les orientations proposées pour la renforcer,

– une plaquette de présentation de l’ANVITA, association de collectivités territoriales et d’élus adhérents à titre individuel, qui s’est constitué en réseau dont les membres partagent « les valeurs de solidarité et d’inclusion en défendant l’accueil inconditionnel sur leur territoire » (sic).

Outre ces trois documents, Chantal Guillet nous propose deux articles publiés dans des quotidiens nationaux qui décrivent des modes de comportements pour le moins contrastés en matière d’accueil des populations migrantes :

L’accueil à village humain, de Gurvan Kristanadjaja, Libération du 23/24 octobre 2021,

– et Hausse des démantèlements de campements sans préavis, d’Isabelle Rey-Lefèbvre, Le Monde du 16 novembre 2021.

Si ces divers dossiers, contributions et articles de presse n’abordent pas directement des questions d’urbanisme, ils permettent, avant que nous n’ouvrions le débat, de rendre compte de la de la diversité des situations des « migrants », comme de la complexité des questions liées à leur accueil.