Réunion « Inter Associations d’Urb-
-anistes » du 10 Octobre 2016
contribution de la
Société Française des Urbanistes
INTRODUCTION
Invitation de Philippe DRUON, Président du CFDU, aux présidents des associations d’urbanistes, à une réunion « Inter Associations d’Urbanistes, le 20 mai 2016 à 10 heures au Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer (et aussi un tout petit peu, de l’Urbanisme) dans le but de mieux nous connaître, mieux nous coordonner et mieux communiquer en interne mais aussi afin d’améliorer notre lisibilité externe. »
Jacques VIALETTES se rendant à cette réunion, le C.A. de la SFU, lors de sa réunion du 11 mai 2016 convient que la SFU soutienne la position suivante :
Les valeurs fondamentales que la SFU entend défendre
La SFU réaffirme que l’urbanisme ne procède pas d’un exercice professionnel particulier, ni d’une formation délimitée mais que, comme à son origine en 1911, il est un projet humaniste. Cette position, qui fonde son action, peut se décliner selon trois thématiques :
Ethique de l’urbanisme
l’urbanisme n’est pas seulement un ensemble de techniques, il a une visée transformatrice, il cherche dans son domaine -celui de la spatialisation des activités humaines- à faire le monde meilleur. Il a été fondé initialement pour répondre aux questions posées par les métropoles contemporaines. Sans avoir épuisé ce premier registre, l’urbanisme a renouvelé et augmenté son exigence face à de nombreuses autres problématiques historiques. C’est une discipline porteuse d’une éthique. Pour la SFU cette dimension humaniste de l’urbanisme est essentielle, indispensable, incontournable.
Responsabilité de l’urbaniste
la première responsabilité des urbanistes est collective : c’est la prise en charge de l’éthique de l’urbanisme et son renouvellement. Il s’en déduit une responsabilité personnelle de chaque urbaniste, celle de mettre en œuvre cette éthique dans son propre travail. Pour exercer cette responsabilité, l’urbaniste revendique d’être signataire de son travail. Cette revendication ne doit pas être interprétée comme une prétention d’auteur. Elle vaut quelle que soit l’intervention, fut-elle modeste, fut-elle partagée avec d’autres urbanistes ou d’autres professionnels. Elle vaut quelle que soit la position de l’urbaniste, maître d’ouvrage, maître d’œuvre, conseil, responsable, représentant ou salarié.
Déontologie des urbanistes
l’éthique, puisqu’elle est une recherche, autorise le risque et l’erreur. La déontologie est plus strictement établie : elle codifie la façon dont une profession se met au service de l’intérêt public. Elle définit dans cet objectif les devoirs du professionnel dans son exercice, dans ses relations avec ses commanditaires, avec d’autres professionnels et à l’égard du public en général. La déontologie inscrit ces devoirs dans un cadre réglementaire et législatif plus vaste.
Le cadre de la profession d’urbaniste
L’urbanisme nécessite un socle de compétence, la maîtrise de l’ « Ensemble des sciences, des techniques et des arts relatifs à l’organisation et à l’aménagement des espaces urbains, en vue d’assurer le bien-être de l’homme et d’améliorer les rapports sociaux en préservant l’environnement. »[1], y compris la transversalité entre ces techniques ainsi que leur analyse critique. Etant donné l’étendue du champ, l’urbanisme reste une discipline ouverte, par et vers la recherche et les techniques nouvelles, par et vers d’autres professions, par et vers la coopération et la concertation citoyennes.
Vis à vis de la proposition de créer un « collectif d’associations », la SFU propose l’attitude suivante
sur l’intérêt à une action commune des associations d’urbanistes
Toute action commune avec d’autres associations d’urbanistes est possible et souhaitable, quand ces actions rejoignent les valeurs rappelées ci-avant ;
sur la représentativité
Les urbanistes seraient mal représentés et donc mal reconnus, parce qu’ils sont divisés ? Il faut inverser ce diagnostic. En réalité c’est l’urbanisme qui est mal reconnu, et c’est pourquoi les urbanistes sont divisés.
A partir de là, la SFU pose la priorité de défendre l’urbanisme, de soutenir et de participer à toute action qui promeut et met en valeur l’urbanisme. A la mise en place d’une « super association » qui représenterait les urbanistes, la SFU préfère donc la mise en œuvre d’actions communes. Elle développe et renforce ses liens avec toute association ou organisation partageant cette ambition et ces objectifs.[2]
Contribution de la SFU
Lors de la réunion « inter associations d’urbanistes » du 27 août 2016, il a été convenu d’apporter des contributions par thèmes dans le but de communiquer un document sur les attentes et les propositions des urbanistes à Madame la Ministre.
La réunion suivante des associations s’est tenue à Paris le 10 octobre 2016.
Le texte ci-après constitue la contribution de la SFU. Il a été écrit par les membres du CA de la SFU
introduction
INSTAURATION ET PROTECTION DU TITRE D’URBANISTE
ACCES AU CONCOURS TERRITORIAL ET AUX AUTRES MODES D’EXERCICES
FORMATION INITIALE ET RECHERCHE EN URBANISME
FORMATION CONTINUE ET VALIDATION DES ACQUIS DE L’EXPERIENCE (VAE)
RECONCILIER URBANISME ET COMMANDE PUBLIQUE
RICHESSE DU RESEAU ASSOCIATIF NATIONAL ET REGIONAL DES URBANISTES
LES URBANISTES ET L’EUROPE
[1] http://www.cnrtl.fr/definition/urbanisme Le Centre national de ressources textuelles et lexicales, a été créé par le CNRS, en 2005.
[2] La SFU participe à des manifestations dont elle partage les objectifs (les universités d’été du CFDU, des manifestations d’associations régionales d’urbanistes, les forums des Instituts d’Urbanisme, les actions du PFVT…). Elle adhère à des associations partenaires ou les accueille (ISOCARP-AIU, SRA, COFHUAT…). La SFU a inscrit dans ses statuts en 2011 son plein accord avec l’OPQU, l’APERAU et ECTP-CEU, elle partage des actions et des délégations avec ces trois organisations.